La campagne sur la RIE III vaudoise fait une belle part aux contreparties que le Conseil d’Etat nous promet. Augmenter significativement le nombre d’enfants accueillis en garderie et en APEMS est certes une chose louable. Encore faut-il que ces mêmes enfants et les personnes qui s’en occupent puissent avoir quelques libertés de mouvement.
Or, le problème est bien là. Si une poule bio dispose de 4m2 selon les normes, une enfant dans les APEMS ne dispose que de 2m2 et le personnel dispose d’un espace qui nous est inconnu. Ajoutons à cela que le Grand Conseil compte revoir les critères d’organisation et de gestion. Vous comprendrez notre inquiétude et le devoir que nous nous sommes fait d’informer la population sur ce problème.
C’est précisément un petit problème que nous avons formulé et dont la réponse sera adressée au Conseil d’Etat par toutes les personnes qui auront pris la peine de s’y attaquer ou de lire, paresseusement, la solution que nous avons offerte.
La contrepartie veut qu’une poule soit deux fois mieux lotie qu’un enfant. Espérons que nombreux/euses seront les citoyennes et les citoyens qui attireront l’attention de leurs Excellences du Château en leur soumettant autant de fois que possible la conséquence paradoxale de leur politique.
Allez, bon vent ! Vive la République et vive les sectionnaires !
L’Ami-e du Peuple